Avant tout, ne pas oublier que le stress est un élément naturel de la vie. Initialement, le mot « stress » désigne une contrainte exercée sur un matériau, qui le fera dans un premier temps fléchir puis se briser.
Par extension le terme a été appliqué à un état psychologique à consonances négatives. Il faudrait élargir cette définition, en intégrant l’idée que le stress naît d’une pression externe, créant une sensation/émotion interne. La douleur peut en être une cause, mais le bonheur aussi. il suffit, pour s’en convaincre, de lire les indicateurs des risques suicidaires: un mariage ou une naissance y figurent en bonne place….
Bref, le contexte génère du stress, quel qu’il soit, qui fait subir à l’organisme une tension pouvant devenir insoutenable. L’organisme est normalement constitué pour s’adapter à ce stress et le traverser. Mais s’il devient trop fort, c’est l’ulcère, l’épuisement, la dépression, le burn out…
Pour éviter d’en arriver là, quelques pratiques peuvent limiter l’intensité de ce stress.
1 – Le plus simple et le plus souvent entendu, et qui reste efficace: respirer. Concentrer l’attention sur le rythme de cette respiration, en l’observant , sans chercher à le contrôler. Et constater que, progressivement, il se calme.
2 – Garder à la conscience votre « frontière »; ce qui est à l’extérieur de vous n’est pas « en » vous.
3 – Accueillir l’émotion pour ce qu’elle est. Ne pas lutter contre elle, la reconnaître permettant de ne pas se laisser submerger.
4 – Ne pas prendre ce qui ne vous appartient pas.
5 – Et si cela est possible, vous isoler et hurler à pleins poumons ce qui vous agite… Mais pour cela, mieux vaut être seul…