(Lu dans Cerveau&Psycho)
Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles ont constaté que les vidéos qui créent du buzz activent une aire particulière du cerveau, la jonction temporo-pariétale. Comme son nom l’indique, elle est située au carrefour du lobe temporal (sur la tempe) et pariétal (sur le dessus de la tête). Elle apparaît ici en rouge.
Et la principale fonction de cette aire cérébrale est de nous permettre de nous représenter les états mentaux des autres. De nous demander : à quoi cette personne pense-t-elle ? Quelles sont ses intentions, ses émotions ? Cette découverte montre donc que, devant une vidéo qui fait le buzz, notre premier réflexe est de penser à ce qu’en penseront les autres. Autrement dit, nous sommes déjà dans la démarche consistant à la propager. Cela nous dispense d’en retirer quelque chose personnellement : là n’est pas l’essentiel, ce qui compte, c’est de montrer à autrui. La phrase clé est : « Il faut que je montre ça à untel. »
Petit détail qui a son importance : en observant l’activité de cette zone cérébrale, les neuroscientifiques sont arrivés à prédire quelles vidéos allaient créer le buzz. La buzzologie est née.