Burn out: 5 conseils pour limiter les risques.

Difficulté à vous concentrer, votre mémoire faiblit, vous êtes plus irritable que d’habitude, vos pensées deviennent confuses et vous vous sentez de plus en plus incompétent? Le burn out vous guette et il est plus que temps de vous prendre en main.

Peut-être avez vous déjà eu, dans votre entourage, un collègue ou un proche qui y a succombé. Vous savez à quel point le burn out et une descentes aux enfers. Vous ne voulez pas, vous-même, y être confronté?

Dans les lignes qui suivent, vous trouverez des éléments qui vous permettront de repérer rapidement les signes avant-coureurs de cette maladie de société, à ne pas confondre avec la dépression. Vous pouvez dans ce test de burn-out . Vous pour aussi lire une étude de l’INRS ici: étude burn out

Les 5 conseils que je vous livre dans ces lignes vous aideront à limiter les risques et surtout à éviter le pire.

Les grands signes du burn out.

Ils s’installent progressivement, ne sont pas, au début, trop visibles, ni même inquiétants. Inexorablement, ces signes s’amplifient, d’autres se révèlent, et comme une boule de neige dévalant un flanc de montagne, votre esprit jusqu’alors affûté commence à se dégrader. Votre moral baisse, votre corps s’épuise.
Voici deux listes à retenir si vous souhaitez éviter le pire. Il ne faut pas attendre que tous les signes s’installent. D’une personne à une autre, seulement quelques uns apparaissent, leur intensité et leur multiplication doivent vous alerter.

Les signes physiques de l’épuisement.

  • Une fatigue permanente s’installe;
  • Parfois, des douleurs jusqu’alors inconnues de vous apparaissent : maux de dos, douleurs musculaires, migraines, etc.;
  • Votre digestion est perturbée, des brûlures d’estomac;
  • Votre sommeil est troublé (difficulté d’endormissement et/ou réveils nocturnes);
  • De l’eczéma, des boutons des kystes, des irritations; la peau signale votre mal-être;
  • Vous grossissez sans raison apparente, ou vous perdez du poids;
  • Votre système immunitaire s’épuise et vous attrapez plus facilement rhume, grippe, otite, sinusite, etc.

Les symptômes psychologiques du burn-out.

  • Il vous est difficile de vous concentrer;
  • Votre mémoire vous joue des tours;
  • Il devient dur de prendre des décision, vous avez un sentiment de confusion;
  • Vous vous sentez de plus en plus incompétent;
  • Un sentiment d’échec vous envahit;
  • Il vous devient laborieux d’exercer votre jugement;
  • Vous êtes de moins en moins motivé par rapport au travail;
  • Vous êtes plus irritable, facilement colérique, et des pleurs fréquents vous submergent;
  • Vous devenez cynique, en parallèle à une frustration grandissante;
  • Votre confiance en vous diminue;
  • Vous avez envie d’être seul;
  • Une forme d’insécurité s’installe. Anxiété et inquiétude l’accompagnent;
  • Et, dans les cas les plus graves, des pensées suicidaires vous habitent.

Premier conseil: Attention au perfectionnisme!

Si vous êtes perfectionniste, sachez que vous êtes plus susceptible de succomber à l’épuisement professionnel qu’une autre personne. En effet, à vouloir toujours mieux faire, mieux répondre aux attentes de votre supérieur ou aux impératif de votre entreprise, vous vous surchargez de travail jusqu’à l’épuisement.
Mon premier conseil est de vous méfier de vous, de votre envie de (trop) bien faire. Lisez régulièrement les listes ci-dessus afin de faire le point. Éventuellement, vérifiez avec votre entourage amical ou familial, son avis sur votre perfectionnisme.

Deuxième conseil: Appuyez vous sur votre entourage.

Soyez attentif aux réaction de votre entourage. Quelles remarques vos collègues vous font-ils? Vos amis vous conseillent de « lever le pied ». Votre conjoint souligne votre changement d’humeur, s’étonne de vos horaires de travail de plus en plus tardifs, s’inquiète de votre fatigue…
Cela n’est pas anodin, et doit éveiller votre intérêt. Si c’est le cas, prenez le temps de lire les listes ci-dessus pour estimer ou vous en êtes. Ne cherchez pas à rassurer votre entourage en affirmant que « tout va bien », et continuer à ne rien faire pour aller mieux.

Troisième conseil: Donnez vous un cadre de travail rigoureux.

Organisez-vous. Donnez vous des horaires précis de travail, ne les dépassez pas. Considérez votre journée de travail dans sa globalité, et gérez vos priorités: les plus importantes le matin, les autres ensuite. Veillez à ne pas accepter de tâche supplémentaire si votre planning quotidien est suffisamment chargé.
Et surtout n’emportez pas de travail le soir à la maison. Ce sera de la fatigue supplémentaire, et une source potentielle de difficulté de couple.

Quatrième conseil: Sachez refuser…

Apprenez à dire « non ». Si vous n’avez pas su le faire jusqu’à présent, vous en avez besoin. Facile à dire et difficile à mettre en action? Peut-être avez vous besoin de vous faire accompagner.
N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour vous permettre d’enfin savoir dire « non ». Et accessoirement pour comprendre ce qui vous a amené là…

Cinquième et dernier conseil: Ralentissez!

Sachez profiter de vos moments de repos (si vous vous en accordez…) pour récupérer, reprendre de l’énergie, vous ménager. Autant il est important d’avoir une bonne activité physique et des activités sociales, autant il est nécessaire de savoir ralentir.
Evitez la boulimie d’activités privées. Accordez du temps à votre conjoint si vous êtes en couple, à vos enfants si vous en avez, et là aussi sans oublier de vous en donner.

En conclusion: Ne vous oubliez pas.

J’ai conscience que ces 5 conseils ne suffiront pas à eux seuls à vous éviter de tomber dans le piège du burn out. J’espère simplement qu’ils vous permettront de porter un autre regard sur vous. De prendre assez de recul pour voir où vous en êtes. Et enfin de chercher l’aide qui pourrait vous être nécessaire auprès de votre meilleur ami, d’un parent, de votre conjoint, ou pourquoi pas d’un psy.